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Autiste avec le confinement ? Non, car le cerveau est programmé pour être relationnel (1/2)

De quoi a besoin le cerveau pour son développement ?

De nutriments, de l’oxygène, de l’eau et….des autres personnes !

Nous sommes programmés pour entrer en relation avec notre entourage. Notre avenir est intimement lié à celui d' autrui. La période du confinement l’a démontré s’il en était besoin.

Le documentaire de France 5, « Au cœur du cerveau » de David Eagleman, m’a passionné. Il est disponible en replay.

Je vous livre ici ce que j'en ai retiré et qui m’a inspiré.


 

Nous sommes des êtres fondamentalement sociaux. Mais nous ne recherchons pas la compagnie de nos congénères que pour le plaisir !

 

De quoi a besoin le cerveau pour son développement ? De nutriments, de l’oxygène, de l’eau et….des autres personnes !

Nous sommes programmés pour entrer en relation avec notre entourage. Notre avenir est intimement lié à celui d'autrui. La période du confinement l’a démontré s’il en était besoin.

Nous sommes des êtres fondamentalement sociaux. Mais nous ne recherchons pas la compagnie de nos congénères que pour le plaisir.

L’enfant a besoin du contact relationnel pour se développer. Privez un nourrisson de tout contact relationnel et physique, il dépérit.

Plus tard, l’enfant progresse par imitation de son entourage familial puis se protège en réaction à celui-ci.

Adolescent, l’individu s’émancipe du modèle familial et s’identifie à un groupe dont il va adopter les nouveaux schémas. Adulte, il sera libre de créer son propre modèle en référence, en opposition ou en complément à celui des autres.

Le bon fonctionnement de notre cerveau dépend de notre réseau social : nos neurones ont besoin des neurones des autres personnes pour survivre et se développer. Car notre cerveau est programmé pour être profondément sociable.


Du fait de cette programmation, nous voyons des intentions et des émotions partout. Une expérience des années 40 consistait à montrer à des étudiants un film avec des déplacements aléatoires de figures géométriques. Les étudiants y voyaient systématiquement la symbolisation d’une histoire humaine d’amour, de rejet, de combat ou de coopération.


Ceci montre que notre cerveau est câblé pour donner du sens à tout ce que nous voyons, jusqu'à attribuer des motivations et des émotions à des figures géométriques ! Bref, nous interprétons la réalité au travers du filtre de notre câblage. Nous créons une histoire en projetant sur la situation nos attentes ou nos manques.

Une grande partie de notre activité cérébrale est liée à l’interprétation du comportement de l’autre. Comprendre l’autre personne est l’une des opérations les plus exigeantes du cerveau. Il faut interpréter les mots mais aussi les intonations, le langage du corps, etc.

Les signes sont parfois très subtils et doivent être captés instantanément par le cerveau pour être décryptés. Le décryptage conditionne la réponse qui va être faite à ces messages : accueil, intégration, sidération, lutte ou fuite.

La cohésion du système social repose sur la capacité à décrypter correctement les signaux émis par les personnes qui nous entourent.

L’autisme ou le syndrome d'Asperger, c’est la difficulté à décrypter les signaux de l’entourage.

Les zones du cerveau activée par les relations sociales sont moins nombreuses chez les autistes. La sociabilité de ces personnes s’en trouve potentiellement réduite. Il est plus difficile pour elles d’identifier et de recouper les nombreuses informations qui permettent de décrypter une relation à l’autre et de la comprendre. Cela nécessite chez elles un apprentissage plus long et un grand niveau de confiance dans l'entourage.

En outre, les expériences montrent que du fait de nos neurones miroirs, nous reproduisons sur notre visage les expressions perçues chez notre interlocuteur. Quand nous ne sommes pas en mesure de reproduire ces micro-mouvements perçus, nous sommes moins en mesure d’analyser correctement la situation de l’interlocuteur. C’est le cas des personnes botoxées.


Le botox et les préjugés sont-ils bon pour la santé relationnelle ? La suite dans le prochain post ! En attendant, n'hésitez pas à consulter le site, les séances individuelles ainsi que les prochains ateliers et stages.
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