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CONFINEMENT ET RELATIONS CONFLICTUELLES (1/2) ?

DIRE LES CHOSES OUI MAIS POUR QU’ELLES SOIENT ENTENDUES !

Confiné(e)s dans un espace clos, les relations peuvent s’avérer difficiles. Là où le bureau, l’école ou la salle de sports pouvaient constituer des espaces de dégagement, il n’y a plus de possibilité de prendre… la tangente.

Le conflit potentiel ou avéré peut m’offrir un miroir de ce que je suis et donc l’occasion de grandir. Encore faut-il prendre le recul nécessaire pour ne pas réagir de manière épidermique.


La situation conflictuelle peut constituer une occasion de m’affirmer, de dire les choses. Mais ça peut aussi être l’occasion de les entendre !

J’ai trois solutions à ma disposition : fuir (mais en ce moment, c’est plus difficile), affronter pour prendre le dessus, accueillir et dialoguer en conscience pour tirer le juste enseignement de la situation. Et si c’était celui le plus bénéfique pour chacun(e) ?

En pratiquant comme suit, vous pourrez explorer la voie du dialogue conscient avec votre entourage :

1 – Avant toute chose, respirer un bon coup pour accueillir avant de réagir. Un mot ou un geste déplacé, une transgression de règle établie, une négligence plus ou moins volontaire, les petites choses peuvent me heurter là où ma sensibilité est grande. Qu’en est-il vraiment de ce qui s’est passé ? Y avait une intention malveillante ? Suis-je particulièrement irritable en ce moment ? etc.


2 – Analyser ma part de responsabilité. La façon dont j’accueille ce qui se passe dans ma vie extérieure reflète une partie de comment je suis à l’intérieur : cool ? stressé.e ? Ai-je contribué à ce que cela arrive, même de manière infime ?


3 – Me mettre à la place de l’autre. Ça m’est arrivé à moi aussi de faire ça ? Peut-être pas maintenant ni avec ces personnes mais ailleurs avec d’autres ? Finalement, ça m’arrive de faire pareil ? Qui suis-je pour juger ?


4 – Décider de la conduite à tenir. Si je suis dans mon tort, autant le reconnaître sincèrement tout de suite. Je me décharge d’un poids et j’évite d’accumuler de l’énergie négative. Cette accumulation risquerait plus tard de me faire exploser pour une broutille sans que l’autre ne puisse comprendre que je décharge une accumulation de frustrations.


5 – Si je dois « dire les choses », je le fais pour faire avancer le schmilblick, pas pour déclencher une "guerre nucléaire".

  • Faites l’essai de dire les choses avec colère. Vous verrez que loin de vous en débarrasser, vous la garderez voire vous l’amplifierez.

  • Dialoguer permet à chacun d’avoir le bon niveau d’information et de progresser vers l’harmonie.


AGIR EST MON ANTI-STRESS. Je peux me faire respecter tout en étant entendu.e. Comment ? La suite au prochain post... et sur https://www.sourcier-bien-etre.com/relations-conflictuelles
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